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La P.M.S au Lycée Professionnel Gustave Eiffel (Ermont - 95)

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Le Lycée Professionnel Gustave Eiffel à Ermont (Val d'Oise) m'a contacté à l'occasion du Salon du livre de Paris en 2011 pour imaginer un projet d'atelier d'écriture sur un sujet de santé auprès de deux classes de lycéennes préparant une formation de secrétariat / bureautique.  L'occasion pour l'auteur Phil Marso de mettre en application la P.M.S (Phonétique Muse Service).

 

Phil Marso a rencontré du 13 septembre au 18 octobre deux classes de lycéennes préparant une formation de secrétariat / bureautique au lycée professionnel Gustave Eiffel à Ermont (Val d'Oise).

Des ateliers de PMS ont été ainsi réalisée avec deux groupes de 14 et 15 élèves. L'objectif était de réaliser des exercices de traductions PMS / Français et d'imaginer deux enquêtes policières autour d'un sujet de santé.

Découvrez un extrait des deux enquêtes policières :

1'fid'L T'léfon' (PMS) Infidèle Téléphone
mi'E vØ prévenir ke mourir (PMS) Mieux vaut prévenir que mourir

 

1'fid'L T'léfon' (PMS)

D’bu avril 2010 a montiÑi lê kormèy’

mélisa, 1’ j’En’ É joli f’ye br’1ð z’E bl’E march’ d’1 R joay’E pr rãdr’ vizit’ a son ch’R É tãdr’ peti ami stiv’N. mè avan d’ari’V, Ø bou 2 la ru, du b’8son a montiÑi L le surprã ã tr’1 d’ãbra’C langour’Ezemã 1Øtr’ f’ye. sou le chok, L 6’zol’ pr ne pa êtr’ vu par stiv’N. T’riblemã trist’ É G’né, L rãtr’ ché z’L ã kouran.

1 sem’N plu tar, le 7 avril 2010, stiv’N fêt’ sê 19 an.

« joay’E aniv’Rs’R ! » 10 mélisa a stiv’N ã sØtan Ø kou 2 son petit’ ami don t’L es trè amour’Ez’ 2p’8 6 moa. L l’8 ofr’ 1 T’léfon’ portabl’. il es ravi, mè se k’il iÑor’ c’es ke se portabl’ konti’1 1 émét’Er ki p’RmÉ a mélisa 2 survè’yé stiv’N.

 

7 d’Rni’R es trè 1’formé sur la T’léfoni mobil’ kar dan le K’dr’ 2 sa forma’6on ã bak pro kom’Rs’, L éfektu 1 sta’J dan z’1 magaz’1 sP6alizé. le j’En’ omm’ es d’Øtan plu kontã 2 se K’dô ke dan la K’ravann’ k’il lou avek son kolo’Kt’R alex’100dr’, il n’a pa 2 T’léfon’ fix’.

 

k’Lke jr pass’ pãdan lêk’L mélisa 1t’Rsept’ lê sms resu É ãvoayé par son peti ami. il l’8 konfirm’ ke stiv’N la tromp’ avek 1’ s’Rt’N matil’2. paradoxalemã L ne l’S ri’1 parètr’ É D62 2 T’léfoné ãkor’ plu souvã a son 1’fid’L peti kop’1. kom’ tou lê mat’1 avek son kit m’1 libr’ la joli br’1’ l’ap’L donk.

 

bonjr, tu va bi’1 mon amour, 2man’2 mélisa a sel’8 k’L M pa’6onémã lorsk’L l’ap’L sur son portabl’ kotid’¥mã.

sa va É toa ? répon stiv’N d’1’ voa ãkor’ ãdormi.

tu me mank’, mon BB. ajoutat’L amour’Ezemã.

o’8, toa Ø6.

tu fè koa a l’1stan ?

J s’8 dan mon li É J vè me préparé pr alé trava’yé.

a d’akor, J voulè s’1plemã te 10r’ ke J te trouv’ tro miÑon. tu m’M ?

bi’1 sur ! répon stiv’N agaC

tu sè, moa J t’M 2 plu z’ã plu. mè J trouv’ ke toa, tu es bizar’ ã se momã. tu a chanG’. t’es plu kom’ avan. tu ne m’ãvoa plu 2 mésa’J. tu n’ã a ri’1 a f’R 2 moa. a chak’ foa c’es moa ki t’ap’L. 6 J ne te T’léfonè pa, tu ne me donerè pa 2 vi. tu voa 1’ Øtr’ f’ye ?

le j’En’ omm’ 1 p’E surpri du konportemã 2 mélisa : « prkoa me poz’ tu tout’ cê k’Stion ? J vè rakroché »

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Infidèle Téléphone

Début avril 2010, à Montigny les Cormeilles…

Mélissa, une jeune et jolie fille brune aux yeux bleus marche d’un air joyeux pour rendre visite à son cher et tendre petit ami Steeven.  Mais avant d’arriver, au bout de la Rue du Buisson à Montigny, elle le surprend en train d’embrasser langoureusement une autre fille. Sous le choc, elle s’isole pour ne pas être vue par Steeven. Terriblement triste et gênée, elle rentre chez elle en courant.

[Une semaine plus tard, le 7 avril 2010], Steeven fête ses 19 ans.

- Joyeux anniversaire ! dit Mélissa à Steeven en sautant au coup de son petit ami dont elle est très amoureuse depuis 6 mois. Elle lui offre un téléphone portable. Il est ravi, mais ce qu’il ignore, c’est  que ce portable contient un émetteur qui permet à Mélissa de le surveiller. Cette dernière est très informée sur la téléphonie mobile car, dans le cadre de sa formation en Bac Pro Commerce, elle effectue un stage dans un magasin spécialisé. Le jeune homme est d’autant plus content de ce cadeau que dans la caravane qu’il loue avec son colocataire Alexandre, il n’a pas de téléphone fixe. Quelques jours passent pendant lesquels Mélissa intercepte les SMS reçus et envoyés par son petit ami. Ils lui confirment que Steeven la trompe avec une certaine Mathilde. Paradoxalement, elle ne laisse rien paraître et décide de téléphoner encore plus souvent à son infidèle petit copain. Comme tous les matins avec son kit mains libres, la jolie brune l’appelle donc.

- Bonjour, tu vas bien mon amour, demande Mélissa à celui qu’elle aime passionnément, lorsqu’elle l’appelle sur son portable quotidiennement.

- Ca va et toi ? répond Steeven d’une voix encore endormie.

- Tu me manques, mon bébé ! ajouta-t-elle amoureusement.

- Oui, toi aussi.

- Tu fais quoi à l’instant ?

- Je suis dans mon lit et je vais me préparer pour aller travailler.

- Ah d’accord, je voulais simplement de dire que je te trouve trop mignon. Tu m’aimes ?

- Bien sûr ! répond Steeven,  agacé.

- Tu sais, moi je t’aime de plus en plus. Mais je trouve que toi, tu es bizarre en ce moment. Tu as changé. T’es plus comme avant. Tu ne m’envoies plus de messages. Tu n’en as rien à faire de moi ! A chaque fois,  c’est moi qui t’appelle. Si je ne te téléphonais pas, tu ne me donnerais pas signe de vie ! Tu vois une autre fille ?

Le jeune homme est un peu surpris du comportement de Mélissa : « Pourquoi me poses-tu toutes ces questions ? Je vais raccrocher !»

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mi'E vØ prévenir ke mourir (PMS)

le vãdre’10 23 janvyé Ø soar, kévin É mari, 1’ f’ye gran’2 É fin’ ð z’yE bl’E turkoaz’,étè sorti Ø 6‘néma  avant ke s’L 6 ne se rã2 a son travay’ a la 10s’kotèk’… L i étè s’Rv’Ez’ 2p’8 k’Lk’ moa.

v’R 21 Er, kévin, 1 j’En’ om’ a’C gran, mè d’1’ K’rur’ pa trè 1’pozant’ rakompaÑa mari ché z’L. pãdan ke mari se préparè, kévin étè trankilemã a’6 sur le K’naP’ a regar’D 1 film. mè, v’R 21h30, il resu 1 ap’L T’éléfonik. le j’En’ omm’, d’1 natur’L s’1pl’, jãti É chal’Er ‘E se 100’ti G’né É 10 ãbaraC’ :

« mari, J ne pourè pa t’akompaÑé a ton trava’ye kar J doa rãtré 1Prativemã É rapi’2mã.

pr’koa ?

J t’explikerè plu tar. j’i vè 10 t’il d’1 ton n’Rv‘E

surpriz’, mari 100’bla p’Rsecoar 2 l’1kiètu’2 dan lê z’yE v’R 2 kévin

mari fu trè choké par l’atitu’2 2 kévin kar ce n’étè pa dan sê abitu’2 2 partir 16 100 Øk’1’ expli’K6on É 2 l’8 répondr’ kom’ il l’avè fè. 6 kévin sorti pré’6pitamã 2 ché mari C’tè pr sekourir 1 ami proch’ mè sela L l’iÑorè. marchan d’1 pa rapi’2, il vi 1’ ombr’ gran’10r a sê koT’, p’8 il 100’ti 1 omm’ 2 gran’2 ta’ye s’aproché 2 l’8.

marchan d’1 pa rapi’2, il 100’ti 1’ ombr’ gran’10r a sê koT, p’8 il 100’ti 1 om’ 2 gran’2 ta’y’ s’aproché 2 l’8.

 é toa la, arêt’ toi ! 6’non t’es 1 om’ mor ! menasa l’om’ a l’alur’ 1’pré’6onant’ 2 par sa Øt’ statur’, sa mus’Qla’6on D’veloPÉ son regar T’nébr’E É p’R100.

k’S ke tu me v’E ? on ne se konè pa, J n’è ri’1 fè, s’exklama kévin, éfrayé.

l’omm’ se raprocha danJ’rEzEmã :

va z’i, vi’2 tê poch’, D’pêc’ toa !

non  retor’K kevin, d’1 ton agré’6f. se son mê af’R É J lê gar’2 ! va t’ã J s’8 préC’ !

D’pêch’ toa, j’è pa le tã ! donn’ moa ton portabl’ ou J te t’ar’H la têt’, menasa l’agrés’Er ã vizan 2 sê po’1 le viza’J anG’lik 2 kévin..

sel’8 6 pri p’Er É fini par doné son portabl’. satisfè, l’1konu l’H :

« m’1tenan Ks’ toa, vit’, vit’ !!! kévin, 100f’8

l’agrés’Er prénomé toni fi l’1vãt’R du kontenu du portabl’ 2 kévin. il regarda lê foto k’il kontenè. la plupar reprézã1’ b’L j’En’ fam’ élan’C Ø regar d’1 bl’E 1’tãs’. il parkouru égalemã la list’ dê z’ap’L paCÉ resu, le non 2 mari revenè souvã.

1’6, se 6’nistr’ p’Rsona’J 2’vina l’idãtiT2 la j’En’ fam’ souvã fotografyé. a se momã la, toni leva la têt’ É rekonu mari ki sortè 2 ché z’L. il se mi ã têt’ 2 la s’8vr’ a la 10s’kotèk la pago’2. mari pri son s’Rvis’, toni aprè 1 rapi’2 tour sur la pist’ 2 dans’, se 10’rija v’R le dj a ki il 2’manda 2 pa’C le morsô 2 musik préféré 2 mari. toni, se vol’Er, se manipulat ‘Er, avè obtenu 2 nombr’E rãÑemã sur mari grass Ø portabl’ 2 kévin. Ø momã ou mari ãtã10 sa musik, L leva la têt’ É vi toni ki l’8 paru charmanØ premyé abor.

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Mieux vaut prévenir que mourir

Le Vendredi 23 janvier au soir, Kévin et Mary, une fille grande et fine aux yeux bleu turquoise, étaient sortis au cinéma avant que celle-ci ne se rende à son travail à la discothèque… Elle  y était serveuse depuis quelques mois.

Vers 21 h 00, Kévin, un jeune homme assez grand, mais d’une carrure pas très imposante, raccompagna Mary chez elle. Pendant que Mary se préparait, Kévin était tranquillement assis sur le canapé et regardait un film. Mais, vers 21 h 30, il reçut un appel téléphonique. Le jeune  homme, d’un naturel simple, gentil et chaleureux, se sentit gêné et dit, embarrassé :

- Mary, je ne pourrai pas t’accompagner à ton travail car je dois rentrer impérativement  et rapidement.

- Pourquoi ?

- Je t’expliquerai plus tard. J’y vais ! dit-il d’un ton nerveux.

Surprise, Mary sembla percevoir de l’inquiétude dans les yeux verts de Kevin.

Mary fut très choquée par l’attitude de Kévin, car ce n’était pas dans ses habitudes de partir ainsi sans aucune explication et de lui répondre comme il l’avait fait. Si Kévin sortit précipitamment de chez Mary, c’était pour secourir un ami proche, mais cela, elle l’ignorait.

Marchant d’un pas rapide, il sentit une ombre grandir à ses côtés, puis il sentit un homme de grande taille s’approcher de lui.

- Hé toi là, arrête-toi ! Sinon t’es un homme mort ! menaça l’homme à l’allure impressionnante de part de sa haute stature, sa musculature développée et son regard ténébreux et perçant.

- Qu’est-ce que tu me veux ? On ne se connait pas, je n’ai rien fait, s’exclama Kévin, effrayé. 

L’homme se rapprocha dangereusement :

- Vas-y, vide tes poches, dépêche-toi !

- Non, rétorqua Kévin, d’un ton agressif. Ce sont mes affaires et je les garde ! Vas t’en, je suis pressé !

- Dépêche-toi, je n’ai pas le temps ! Donne-moi ton portable ou je t’arrache la tête, menaça l’agresseur en visant de ses poings le visage angélique et blême de Kevin.

Celui-ci prit peur et finit par donner son portable. 

- Maintenant casse-toi, vite, vite !!!  Kevin s’enfuit.

L’agresseur prénommé Tony fit l’inventaire du contenu du portable de Kevin. Il regarda les photos qu’il contenait. La plupart représentaient une belle jeune femme élancée au regard d’un bleu intense. Il parcourut également la liste des appels passés et reçus, le nom de Mary revenait souvent.

Ainsi, ce sinistre personnage devina l’identité de la jeune femme souvent photographiée. A ce moment-là, Tony leva la tête et reconnut Mary qui sortait de chez elle. Il se mit en tête de la suivre à la discothèque La Pagode. Mary prit son service. Tony, après un rapide tour sur la piste de danse, se dirigea vers le DJ à qui il demanda de passer le morceau de musique préféré de Mary. Tony, ce voleur, manipulateur, avait obtenu de nombreux renseignements sur Mary grâce au portable de Kevin.

Au moment où Mary entendit sa musique, elle  leva la tête et vit Tony qui lui parut charmant au premier abord.

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